Si votre véhicule est « radié », cela signifie que vous recevrez un paiement équivalent à sa juste valeur marchande, plutôt que les réparations. Nous « radions » votre véhicule lorsque le réparer coûterait plus cher que la radiation. C’est une décision purement comptable.
Nous choisissons le moindre coût, parce que le contrôle des coûts nous aide à contrôler vos primes Autopac. Bref, c’est la décision financière raisonnable.
Lorsque nous décidons de radier un véhicule, nous examinons toujours trois choses :
- le coût de la réparation des dommages;
- la valeur réelle de votre véhicule — sa juste valeur marchande avant qu’il ne soit endommagé. Nous établissons la valeur réelle de votre véhicule en procédant à un examen soigneux de son état, en obtenant une évaluation du marché auprès d’une ou de plusieurs sources indépendantes, et en tenant compte des réparations récentes qui ont pu augmenter la valeur marchande de votre véhicule;
- la valeur de récupération du véhicule — une fois votre véhicule radié, la SAPM détermine sa valeur de récupération. La propriété du véhicule est transférée à la SAPM, qui le vend lors d’une vente aux enchères de récupération.
Nous radions votre véhicule dans l’un des cas suivants :
- le coût des réparations est supérieur à sa valeur réelle;
- le coût des réparations est supérieur à sa valeur réelle moins sa valeur de récupération (poursuivez votre lecture pour en savoir davantage sur la valeur de récupération).
Valeur de récupération
Voici un exemple qui explique l’importance de la valeur de récupération dans notre décision.
Supposons qu’il en coûterait 3 500 $ pour réparer les dommages subis par un véhicule qui valait 4 000 $ avant la collision. À première vue, il peut sembler moins coûteux de réparer le véhicule que de le radier. Après tout, les réparations du véhicule coûtent 500 $ de moins que le paiement de sa valeur.
Cependant, supposons que nous puissions obtenir 1 200 $ de récupération si nous radions le véhicule et le vendons aux enchères.
Alors, la radiation de ce véhicule est l’option la moins coûteuse. La radiation coûte à l’assurance publique 4 000 $ moins 1 200 $ de récupération, soit un montant de 2 800 $. Le réparer, par contre, coûterait 3 500 $.
Les véhicules radiés ne sont pas toujours de mauvais véhicules ou des véhicules impossibles à réparer. Les véhicules radiés présentent parfois des dommages esthétiques seulement, qui n’ont d’incidence ni sur la sécurité ni sur la fiabilité.
Prenons l’exemple d’un véhicule endommagé par la grêle. Il peut être couvert de bosses, de sorte que sa réparation coûtera plus cher que sa valeur. Si vous tentiez de le vendre alors qu’il présente encore les dommages causés par la grêle, il est probable que vous obteniez moins que sa valeur sans ces dommages.
Cependant, la grêle ne modifie que l’apparence de la voiture. S’il était en bon état mécanique et structural avant la grêle, il est probable qu’il le soit encore. Il pourrait donc être toujours fiable et sécuritaire.
Irréparable ou récupérable
Un véhicule radié irréparable ne peut plus jamais être conduit et ne peut être rendu sécuritaire pour la route. Toutefois, il peut être vendu aux enchères, pour ses pièces seulement. La désignation « radié irréparable » comprend :
- les dommages structuraux graves causés par une collision, un incendie ou la corrosion;
- les dommages graves causés par une inondation;
- tout véhicule de 1994 ou plus ancien dont nous avons acquis la propriété et que nous vendons aux enchères.
Un véhicule radié récupérable peut être conduit une fois réparé et après avoir passé ces inspections :
- Sécurité structurale. Passer cette inspection ou cette série d’inspections vous procure un Certificat d’inspection d’intégrité structurale (CIIS).
- Sécurité générale. Passer cette inspection vous procure un Certificat d’inspection (CI).
Un véhicule radié « récupérable avec exception » est une perte totale qui n’a pas été causée par une collision ni un versement. Un tel véhicule présente des dommages esthétiques qui ne lui enlèvent pas sa sécurité structurale ni mécanique. Un véhicule endommagé par la grêle en est un exemple. Dans un tel cas :
- un CIIS n’est pas requis;
- un CI n’est pas requis si le propriétaire d’origine conserve le véhicule;
- un CI est requis si le véhicule est acheté par un nouveau propriétaire.
Les catégories « irréparable », « récupérable » et « récupérable avec exception » font partie du Programme de contrôle des véhicules volés ou déclarés pertes totales, qui fait le suivi des véhicules radiés non sécuritaires et qui empêche leur immatriculation.